La coccinelle est un insecte qui est très souvent aussi très appréciées. Il en existe 5000 espèces différentes qui ont un régime alimentaire qui peut varier. La plupart des personnes n’ont donc pas conscience de ce que peut manger une coccinelle. Si vous vous retrouvez dans le doute, ceci peut vous aider.
Plan de l'article
- Les coccinelles phytophages
- Les coccinelles aleurodiphages
- Les coccinelles acariphages
- Les coccinelles coccidiphages
- Les coccinelles alphydiphages
- Le cycle de vie de la coccinelle
- Les coccinelles en hiver
- Les prédateurs naturels de la coccinelle
- Les méthodes de lutte biologique contre les nuisibles que la coccinelle peut aider à contrôler
Les coccinelles phytophages
Dans le but de mieux distinguer les différentes coccinelles, leurs régimes alimentaires jouent un important rôle. On distingue à cet effet les coccinelles phytophages. Ce sont des insectes qui ont pour seule nourriture les végétaux. Leurs préférences s’attardent néanmoins sur les haricots, les pommes de terre et les cucurbitacées. Il y en a également qui sont appelées coccinelles mycophages qui sont plus portées sur les champignons trouvés dans les jardins.
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Les coccinelles aleurodiphages
Les coccinelles aleurodiphages sont des insectes carnivores qu’on retrouve aussi souvent. Ils se nourrissent principalement d’aleurodes. Il s’agit de petites mouches blanches qui elles, se nourrissent grâce aux sèves des plantes. On les retrouve plus souvent au niveau des plants de tomates, de courges, d’aubergines, de choux et de fraisiers. Quelques fois même, vous les retrouverez sur le géranium ou la menthe.
Les coccinelles acariphages
Les acariphages sont aussi des espèces retrouvées chez les coccinelles. Elles préfèrent consommer des acariens tels que les araignées rouges. Celles-ci se retrouvent la plupart du temps au niveau des conifères, des tilleuls, des pruniers, des framboisiers, des fraisiers et des aubergines. Le haricot et le gazon sont aussi ce qui attire ces acariens. D’autres fois aussi, vous les retrouverez même au niveau de vos plantes d’intérieur.
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Les coccinelles coccidiphages
Les coccinelles cocciphages quant à elles se nourrissent grâce à certains insectes immobiles qui jonchent plus souvent les arbres fruitiers. Les feuilles des plantes d’intérieur les abritent aussi très bien donc, ne soyez pas surpris de la présence d’une coccinelle chez vous. Les cochenilles dont se nourrissent les coccinelles sont facilement reconnaissables. Un amas cotonneux, cireux ou farineux les couvre. En plus de cela, un miellat collant ainsi qu’un dépôt noir couvre les feuilles sur lesquelles elles sont présentes. Il est alors facile pour la coccinelle de les repérer.
Les coccinelles alphydiphages
Les coccinelles alphydiphages se caractérisent par leur régime alimentaire qui se compose de pucerons et des petits insectes de couleurs. Ils peuvent être noirs, verts, farineux cendrés ou comportant des duvets blancs. Ces types d’insectes sont d’excellents ravageurs puisqu’ils passent le plus clair de leur temps à sucer les éléments nutritifs des sèves des plantes des jardins. De même, elles sucent les racines des plants pour leur éviter une bonne production.
Le cycle de vie de la coccinelle
La coccinelle fait partie des insectes qui se métamorphosent au cours de leur vie. Ainsi, un bébé coccinelle ne ressemble en rien à un adulte.
Le stade de larve
Pour se reproduire, les coccinelles pondent des œufs et sont donc des insectes ovipares. Lorsque ces derniers sont pondus et cherchent à se muer, on parle de l’étape larvaire. La coccinelle passera par plusieurs autres étapes avant d’atteindre son état final.
Le stade de nymphe
Le stade de nymphe suit celui larvaire. Ici, la larve atteint une taille maximale et s’immobilise. Elle va maintenant mettre son dos sur une feuille et se recroqueviller sur cette dernière. Elle forme ainsi une nymphe et attend la prochaine étape.
Le stade adulte
Le stade adulte est l’étape finale par laquelle la larve devient et demeure coccinelle. Après quelques jours, la larve va briser la nymphe pour se transformer complètement la coccinelle va ensuite pondre des œufs à son tour pour étendre son cycle de vie.
Les coccinelles en hiver
En hiver, on remarque que les coccinelles disparaissent pour réapparaître lorsqu’il fait chaud. Ceci n’est pas anodin. Les coccinelles font en effet partie des insectes qui hibernent. Ce qui veut dire que leur organisme fonctionne plus lentement que d’habitude. Cela leur permet de tenir durant ces longues périodes de froid. Notez qu’elles n’ont pas un abri distinct. Elles s’abritent en effet à l’endroit où l’hiver les surprend. Alors, vous pouvez constater que des coccinelles se sont abritées dans des trous d’arbre ou encore dans des façades de maison.
En somme, les différentes espèces de coccinelles se nourrissent de façon différente. Cela est principalement dû à leur régime alimentaire qui varie d’une espèce au l’autre. Ainsi, lorsqu’une espèce est carnivore, l’autre est herbivore.
Les prédateurs naturels de la coccinelle
La coccinelle est aussi vulnérable à certains prédateurs naturels. Les principaux ennemis des coccinelles sont les oiseaux insectivores et certainement les araignées qui se nourrissent de ces insectes dans leur milieu naturel. Parmi les espèces d'oiseaux qui chassent la coccinelle, on peut notamment citer le moineau domestique, l'étourneau sansonnet ou encore le rouge-gorge.
Certains animaux comme les grenouilles ou encore les lézards peuvent aussi se nourrir occasionnellement de coccinelles. Il ne faut pas oublier non plus que nos amis à quatre pattes tels que les chats et les chiens aiment jouer avec tous types d'insectes, y compris ceux-ci !
Il existe aussi des parasites spécifiques aux larves de la coccinelle, comme par exemple une mouche appelée 'pupal parasite'. Cette mouche femelle pond ses œufs sur la larve de la coccinelle. Les œufs éclosent en petits asticots blancs qui pénètrent dans le corps du futur adulte afin qu'il devienne leur hôte pour terminer sa métamorphose sous cette forme parasitée.
Vous devez être conscients de leurs ennemis potentiels car ils associent souvent ce type de couleur à un goût désagréable voire même à une toxicité.
Les méthodes de lutte biologique contre les nuisibles que la coccinelle peut aider à contrôler
Les coccinelles sont connues pour leur capacité à contrôler les populations de nuisibles dans nos jardins et nos champs. Effectivement, ces insectivores voraces sont capables de dévorer des quantités impressionnantes d'aphides, de pucerons ou d'autres insectes ravageurs qui s'attaquent aux cultures.
Le recours à la lutte biologique est une méthode alternative aux pesticides chimiques souvent utilisés en agriculture conventionnelle. Cette pratique consiste à introduire volontairement des organismes sur le terrain avec l'espoir qu'ils régulent naturellement les populations de nuisibles indésirables sans causer trop de dommages sur le long terme.
Parmi les solutions proposées par cette approche écologique figurent notamment l'utilisation d'insecticides végétaux tels que la pyréthrine ou encore du Bacillus thuringiensis (une bactérie capable de parasiter certains types d'insectes), mais aussi l'introduction d'animaux prédateurs comme les coccinelles.
En France, plusieurs espèces ont été identifiées comme étant particulièrement efficaces dans ce rôle protecteur : la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis), la coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata), ainsi que certains types plus spécialisés contre un type spécifique d'ennemis tels que Adalia bipunctata en lutte contre les pucerons noirs.
La méthode est intéressante car elle permet non seulement de limiter l'utilisation excessive des produits chimiques néfastes pour notre environnement, mais aussi d'améliorer significativement la biodiversité des terres cultivées. Effectivement, ces insectivores ont besoin d'un environnement naturel riche en fleurs et plantations diversifiées afin de se nourrir correctement.
Les coccinelles sont aussi utiles pour lutter contre la pyrale du maïs ou encore le charançon rouge qui attaque nos palmiers, deux des espèces nuisibles majeures pour les agriculteurs français.